Approches et méthodes d’intégration

L’intégration entre les systèmes et les applications d’entreprise peut prendre de nombreuses formes, avec divers degrés de complexité. Lorsque l’on aborde une intégration potentielle au cours du processus de conception, il est important de tenir compte des choix en matière de types d’intégration. Par exemple, un système externe peut inclure une API REST, envoyer des données à une base de données et fournir un SDK basé sur Python pour interroger son API. Ces détails fournissent différentes approches de l’intégration qui peuvent être mieux adaptées à différents processus ou exigences de votre système. Cette section décrit les conseils d’intégration selon deux approches principales :

  • La manière générale dont vous réalisez l’intégration
  • Les méthodes que vous utilisez, y compris les composants techniques qui prennent en charge l’intégration

Approches d’intégration

Il existe plusieurs approches types de l’intégration qui peuvent orienter d’autres décisions de conception, comme indiqué dans les sections suivantes.

Intégrer des données et des fonctionnalités dans ArcGIS

Cette approche consiste à interroger les données d’un autre système, d’une base de données ou d’une API pour les afficher avec les données hébergées par ArcGIS, généralement dans une interface cartographique ou tabulaire. Les données peuvent également être associées à des données spatiales d’ArcGIS pour prendre en charge de nouvelles visualisations ou de nouveaux rapports qui ne peuvent se produire que lorsque les données sont combinées. Cette approche peut tirer parti de services basés sur l’OGC tels que WFS ou WMS, ou d’autres formats de données géospatiales standardisés utilisables pour l’intégration. Elle est également efficace avec des formats de données simples tels qu’un point de terminaison CSV compatible Web, qu’il est possible d’ajouter à une carte Web dans ArcGIS.

Voici quelques exemples d’intégrations utilisant cette approche :

  • Interrogration d’une API par une application ArcGIS Maps SDK for JavaScript, à partir d’un système de gestion des ressources pour afficher les bons de travail et l’état des installations dont les localisations sont stockées dans le système SIG de l’entreprise
  • Connexion d’ArcGIS Pro à un service OGC qui affiche les limites pour superposer et enrichir une carte existante
  • Connexion d’une couche de requête à un entrepôt de données géré en externe, publié en tant que service de carte, qui synthétise l’activité du site Web par code postal à afficher sur une interface cartographique dans ArcGIS Enterprise

Remise de données et de fonctionnalités à d’autres systèmes

Lors de cette approche, d’autres systèmes qui incluent des logiciels serveur, des applications ou un stockage de données, peuvent interroger et interagir avec ArcGIS via les API ArcGIS REST et les fonctionnalités d’ArcGIS Online et d’ArcGIS Enterprise. Il peut s’agir d’interroger des données à partir de couches d’entités, d’afficher des images à partir de services d’imagerie ou d’envoyer des tâches à des outils de géotraitement pour exécuter une analyse ou un traitement. De nombreux exemples de système de services de localisation sont conçus à cet effet : les services prennent principalement en charge d’autres applications, y compris des systèmes non ArcGIS.

Voici quelques exemples d’intégrations utilisant cette approche :

  • Une interface de saisie client CRM qui appelle un service de géocodage ArcGIS pour fournir les coordonnées des adresses saisies par l’utilisateur
  • Un service ArcGIS Routing (service de calcul d’itinéraire) utilisé dans un système de suivi et de gestion des parcelles plus vaste
  • Un fond de carte conçu et hébergé par ArcGIS, fourni sous forme de tuiles vectorielles, utilisé dans les applications cartographiques d’une organisation par le biais de divers SDK ou outils de cartographie Web

Intégration au moyen de processus

L’intégration basée sur un processus, une série ou des étapes implique généralement de s’appuyer sur les actions effectuées dans un système, puis de transférer l’utilisateur, les données ou le processus vers un autre système pour terminer le processus. Cette approche est peut-être l’approche d’intégration la plus « légère » dans la mesure où aucun des deux systèmes n’est généralement personnalisé pour prendre en charge l’intégration. Il s’agit plutôt d’une orchestration ou d’une automatisation entre les systèmes qui maintient les éléments synchronisés ou déplace les étapes de processus d’un système à l’autre.

Voici quelques exemples d’intégrations utilisant cette approche :

  • Collecte de données sur le terrain dans ArcGIS Survey123 ou ArcGIS Field Maps qui déclenche une tâche du système de gestion des ressources via Microsoft Power Automate lorsqu’un type d’enregistrement particulier est envoyé.
  • Processus de mise à jour qui lance un nouveau traitement par le biais d’un déclencheur de base de données lorsque des modifications sont apportées via un service d’entités ArcGIS.
  • Il s’agit d’un traitement de demande d’imagerie qui permet aux utilisateurs d’initier une demande d’imagerie, d’identifier les fournisseurs qui peuvent capturer des images et d’obtenir les données, en lançant des tâches d’acquisition dans les systèmes des fournisseurs individuels lorsqu’elles sont exécutées.

Créer des applications métier ciblées

Pour intégrer les fonctionnalités d’ArcGIS dans une application spécifique, qui fait également référence à d’autres systèmes métier, utilisez les SDK et ArcGIS REST API pour accéder au contenu, aux outils et aux fonctionnalités géospatiaux dynamiques. Cette approche met l’accent sur l’intégration des services et des fonctionnalités ArcGIS à d’autres services, points de terminaison ou outils par le biais d’une ou plusieurs applications personnalisées.

Publier dans des data stores partagés

Certaines organisations utilisent un data store partagé, tel qu’un entrepôt de données ou un lac de données, comme emplacement commun pour rassembler des données provenant de différents systèmes d’entreprise. Les systèmes ArcGIS peuvent contribuer à ces data store partagés, y compris les couches géospatiales de base qui sont ensuite utilisées pour l’analyse, combinées à d’autres sources de données et référencées dans de nombreuses applications d’entreprise différentes. ArcGIS prend également en charge la lecture et l’analyse de données provenant de divers fournisseurs de data store partagés.

Intégrer des systèmes de sécurité ou des fournisseurs d’identités

ArcGIS s’intègre à une multitude de systèmes d’identité, de fournisseurs ou de modèles tiers, notamment SAML, OpenID Connect, LDAP et Active Directory. Ces modèles sont décrits plus en détail dans la rubrique Modèles d’authentification et fournisseurs d’identités du pilier Sécurité. En outre, les déploiements ArcGIS Enterprise dans Azure ou AWS peuvent s’intégrer nativement à des modèles de sécurité, notamment les rôles AWS Identity and Access Management (IAM) et Azure Managed Identities.

Interfaces ou méthodes d’intégration

Les méthodes techniques ou les interfaces utilisées pour les migrations résultent généralement de la situation et peuvent dépendre des applications ou des outils déjà déployés. Au cours d’un processus de conception, il s’agit des composants techniques qui doivent être pris en compte et comparés les uns aux autres afin d’identifier la meilleure méthode ou interface pour intégrer et réaliser l’expérience souhaitée.

Intégration au niveau de l’application

L’intégration au niveau de l’application ou de la présentation met l’accent sur l’intégration des données ou des services dans une interface utilisateur ou une expérience utilisateur spécifique. Il s’agit souvent du niveau d’intégration le moins profond, mais il peut aussi être le plus efficace ou le moins coûteux, car il se concentre sur la mise à disposition de données ou de services spécifiquement dans une application ou un ensemble d’interfaces. Ce type d’intégration nécessite éventuellement une personnalisation ou repose sur une interface personnalisée, mais il peut également être pris en charge dans des applications prêtes à l’emploi ou des configurations d’ArcGIS et d’autres systèmes. Voici quelques exemples d’intégration au niveau de la présentation :

  • Intégration des applications via des balises <iframe> ou <embed> afin qu’elles apparaissent dans une application ou une expérience plus vaste. Cette fonction est couramment utilisée avec ArcGIS Hub et ArcGIS Enterprise Sites pour intégrer d’autres applications ArcGIS ou des interfaces externes. Avec cette méthode, la communication entre l’application « parent » et l’application intégrée est généralement limitée.
  • Les applications peuvent être liées entre elles par le biais de fenêtres contextuelles, de liens basés sur des attributs et d’enregistrements associés pour permettre aux utilisateurs de passer d’une application ou d’un système existant à un autre afin d’accéder aux données ou au document demandés.
  • Les applications personnalisées créées avec ArcGIS Maps SDK for JavaScript peuvent effectuer des appels d’API ou lancer des requêtes à des API distantes, traiter les résultats, puis les afficher dans une interface sous forme d’informations cartographiques ou tabulaires. Par exemple, une application peut appeler une API distante pour qu’elle renvoie des informations sur les commandes des clients à partir d’un CRM et les affiche ensuite sur une carte en vue de l’analyse de la densité des commandes.
  • D’autres applications et interfaces peuvent également être personnalisées pour envoyer des requêtes aux points de terminaison ArcGIS REST. C’est le cas, par exemple, d’un système de gestion des soins de santé qui utilise des requêtes de service de calcul d’itinéraires basées sur ArcGIS pour orienter efficacement le personnel médical dans le cadre des visites à domicile.
  • Cette méthode ou interface comprend également des plateformes d’automatisation des processus telles que Zapier, Power Automate ou Make.com. Ces applications s’intègrent par le biais de requêtes REST dans lesquelles un processus peut être lancé ou appeler des services externes, et relier plusieurs parties d’un processus ou de groupes d’utilisateurs.

Intégration au niveau des services

L’intégration au niveau des services intègre généralement les données par le biais de services Web qui mettent ensuite les données à la disposition d’une variété d’applications ArcGIS et externes. Même s’il existe de nombreux exemples possibles de cette méthode, les exemples les plus pertinents incluent les couches de requête, les flux de données personnalisés et les extensions ou intercepteurs d’objets serveur.

  • Les intégrations créées avec les SDK ArcGIS Enterprise comportant des flux de données personnalisés sont une fonctionnalité puissante d’ArcGIS Enterprise, qui permet aux développeurs de créer des services d’entités en lecture seule à partir de pratiquement n’importe quelle source de données. Parmi ces sources de données, citons, par exemple, une requête adressée à une API, une connexion à des bases de données ou même des fichiers. Comme les services obtenus sont des services d’entités en lecture seule intégrés à ArcGIS, ils peuvent être diffusés aux clients Web, aux applications bureautiques ou aux applications de terrain. Les données sources des flux de données personnalisés peuvent rester au format natif et sont lues directement via ArcGIS Enterprise sans utiliser de processus ETL. Les flux de données personnalisés sont utiles dans les scénarios où ArcGIS ne prend pas en charge une source de données spécifique en mode natif. La documentation présente d’autres cas d’utilisation et exemples de sources de données. La création d’un flux de données personnalisé nécessite des ressources et une expertise de développeur, notamment les suivantes :
    • Un environnement de développement avec des installations d’ArcGIS Enterprise SDK, de NodeJS et d’un environnement de développement intégré (IDE) JavaScript pour créer le paquetage de fournisseur de données personnalisées.
    • Un déploiement d’ArcGIS GIS Server avec l’environnement d’exécution des flux de données personnalisées installé, qui hébergera le service d’entités publié.
    • Vous trouverez de plus amples conseils sur le développement et la configuration des flux de données personnalisées dans la documentation.
  • Un autre modèle de SDK d’entreprise est le développement d’extensions d’objet serveur (SOE) et les intercepteurs d’objet serveur (SOI). Ce sont des personnalisations de services Web géospatiaux individuels dans un site ArcGIS Server. Les extensions ajoutent généralement de nouvelles fonctionnalités (création de points de terminaison REST pour les ressources ou les méthodes) et les intercepteurs opèrent dans le cadre de méthodes existantes telles que /query ou /exportImage pour interagir avec la demande ou la réponse et modifier celle-ci lors de son traitement. Les SOE et les SOI permettent d’intégrer d’autres sources de données, telles qu’une requête vers un autre point de terminaison ou des données sur disque, et permettent également d’intégrer d’autres fournisseurs de sécurité, afin d’appliquer une sécurité au niveau des lignes ou un accès basé sur un groupe aux couches d’un service.
  • Les API REST d’ArcGIS peuvent également être utilisées pour l’intégration de niveau des services, appelés à partir d’autres systèmes ou utilisés dans un modèle de bus de services d’entreprise. Les API et les flux y sont collectés dans un catalogue ou un système central qui les relie entre eux et offre une visibilité aux utilisateurs et aux développeurs.

Intégration au niveau des données

L’intégration peut également se faire au niveau du stockage des données ou persistance. Cela prend généralement la forme d’une migration, d’une extraction, d’une transformation et d’un chargement (ETL) de données et de processus similaires, qui déplacent les données entre les systèmes. Certaines bases de données prennent en charge la connectivité à d’autres sources (telles que Foreign Data Wrapper dans PostgreSQL ou les bases de données liées dans SQL Server), mais la migration au niveau des données implique généralement un déplacement de données automatisé et répété entre les systèmes. Les modèles courants sont les suivants :

  • ArcGIS Data Pipelines et ArcGIS Data Interoperability, ainsi que d’autres outils de cette catégorie qui peuvent migrer des données en même temps que la transformation ou le traitement des données, par exemple en modifiant des valeurs, en enrichissant avec des informations géométriques ou en modifiant le format.
  • Les couches de requête sont créées et publiées dans ArcGIS Pro dans lequel une connexion est d’abord établie à une base de données relationnelle externe ou à un entrepôt de données, afin d’extraire des tables ou une vue des données de cette base de données. Il est important de noter que ces bases de données peuvent être entièrement externes à ArcGIS, sans aucun objet ou configuration de géodatabase d’entreprise, et peuvent inclure ou non des données spatiales utilisant des types spatiaux natifs de ces systèmes. Les couches de requête permettent d’afficher des lignes individuelles dans un système transactionnel, pour afficher un résultat de synthèse ou d’analyse, ou pour afficher une version modifiée et simplifiée de données par le biais d’une vue ou d’une définition de colonnes spécifiques. Cette approche flexible est mise à la disposition des utilisateurs par la publication de la carte contenant la couche de requête en tant que couche d’image de carte, ce qui permet ensuite à toute application ArcGIS configurable ou application basée sur ArcGIS SDK d’interroger les données via une interface REST familière.
  • Les scripts Python sont souvent utilisés, que ce soit dans des scripts autonomes ou des notebooks Python, pour automatiser le transfert des données entre les systèmes, notamment le contrôle qualité, la manipulation, l’enrichissement géographique et les fusions de données entre différentes sources.
  • D’autres processus ETL sont présentés dans la rubrique Pratiques en matière d’architecture concernant les Pipelines de données et ETL

Toutes les intégrations au niveau des données doivent prendre en compte plusieurs aspects lors des phases de conception d’un processus d’architecture :

  • Fréquence de mise à jour : si les données sont intégrées à partir d’un autre système d’enregistrement, il es nécessaire de connaître la fréquence de mise à jour de l’autre système et le délai prévu ou acceptable avant que les données mises à jour ne soient visibles dans le système ArcGIS.
  • Qualité des données : lorsqu’un système s’appuie sur des données externes, la qualité de ces données est primordiale, c’est-à-dire que la compréhension des compromis et des choix qui ont présidé à la configuration de la source de données peut éclairer l’utilisation de ces données dans le système ArcGIS.
  • Résilience des données : lorsque vous vous appuyez sur un autre système, assurez-vous que le processus de mise à jour offre une option de secours lorsque le système distant n’est pas disponible ou fournit des données incorrectes ou corrompues : l’utilisation d’une copie statique d’un jeu de données ou d’une version précédente (avec des clauses de non-responsabilité appropriées) peut aider à combler un léger écart ou une panne.

Stratégies d’intégration recommandées

Voici quelques stratégies efficaces qui contribuent à la réussite des intégrations pendant la phase de conception de l’architecture :

Adopter une approche stratégique

L’intégration des systèmes d’entreprise modifie le fonctionnement d’une organisation, en fournissant de nouvelles enveloppes temporelles par la réduction de processus ou de tâches auparavant coûteux à des activités reproductibles et abordables.  Tirer parti de l’intégration d’entreprise dans un contexte stratégique prioritaire peut permettre à une organisation d’obtenir des résultats très précieux en intégrant des processus, des applications ou des données pour permettre une meilleure coordination de la production et de la livraison d’un portefeuille de produits et de services.

Appliquez cette proposition de valeur comme référence pour définir les exigences initiales, élaborer des estimations de champ d’application et de coûts, et engager des ressources pour votre effort d’intégration.

Intégration au niveau du système adapté à la charge de travail et aux données

L’intégration d’entreprise est généralement réalisée en orchestrant des processus humains et automatisés, y compris des composants intégrés dans les applications auxquels les utilisateurs ont recours, en fournissant un accès au contenu numérique ou aux analyses produites par les personnes et aux processus dans d’autres systèmes, ou une combinaison de ces approches via des interfaces de programmation d’applications (API).  Il est également courant d’exploiter les systèmes et les processus partagés pour l’identité et la sécurité de l’entreprise dans le paysage technique de l’intégration d’entreprise. integration-1.png

Investir des ressources suffisantes

Les intégrations d’entreprise peuvent être complexes sur le plan technique, impliquant souvent plusieurs niveaux du système et des exigences détaillées en matière de performances, de sécurité et de disponibilité. Ces projets font souvent appel à des disciplines et à une expertise en ingénierie logicielle et système qui peuvent résider en dehors d’une équipe SIG ou d’une équipe de projet classique. L’allocation des ressources et des membres de l’équipe appropriés dans différentes parties de l’organisation est essentielle pour s’assurer que la fonctionnalité d’intégration opère comme prévu et permet aux utilisateurs de se concentrer sur leur travail plutôt que sur la technologie.

S’assurer que les données accessibles sur plusieurs systèmes sont aptes à être utilisées

L’intégration des systèmes rassemble souvent des données qui ne se recouperaient pas autrement, ce qui soulève des problèmes potentiels de compilation liés à la confidentialité, à la légitimité et à la pertinence. Les ressources d’information peuvent être interprétées différemment par l’entreprise ou les utilisateurs externes. Il est donc important que les équipes de développement aient une compréhension claire de la signification et de la portée de l’utilisation des différentes formes de contenu numérique intégrées entre les systèmes. 

Une mauvaise interprétation des types de contenu, des champs, des valeurs, etc., peut avoir des effets négatifs qui dégradent également la valeur des investissements de l’entreprise en matière d’intégration. Une bonne gouvernance des données peut contribuer à ce domaine en veillant à ce que les développeurs et les utilisateurs comprennent les normes appliquées aux jeux de données.

Mettre en œuvre une sécurité appropriée des réseaux et des informations

La protection des informations, des ressources et des systèmes sensibles est une exigence importante pour chaque organisation.  La sécurité du réseau permet de s’assurer que le personnel approprié est authentifié et autorisé à accéder aux ressources d’information et à les utiliser. Les mesures de sécurité de l’information garantissent que les ressources de contenu numérique sont mises à la disposition de chaque public particulier de manière appropriée.

Les contraintes de sécurité applicables au réseau et aux informations pour toutes les formes d’informations peuvent nécessiter plusieurs étapes de traitement des données pour produire la bonne forme de contenu adaptée à l’objectif prévu pour un public donné. Cela peut entraîner une complexité d’intégration au niveau des données et des applications de sorte que l’automatisation des processus est régulièrement nécessaire pour transformer ou traiter les ressources de données en transit d’un système à un autre. Il est possible d’examiner d’autres considérations liées à la sécurité dans le pilier de l’architecture Sécurité.

Retirer les systèmes, les données et les intégrations devenus superflus

Tous les systèmes d’entreprise doivent fonctionner selon un cycle de vie clairement défini. Bien que l’évolution de ces systèmes puisse être lente, le changement est inévitable et, en l’absence d’une planification claire du cycle de vie, de nombreuses organisations ont du mal à gérer leur portefeuille de systèmes, de solutions et d’intégrations. Les solutions d’entreprise intégrées dépendent de la stabilité des données et des technologies, et les modifications apportées à ces environnements peuvent interrompre l’utilisation des applications et des processus associés, ce qui a un impact sur la productivité de l’organisation. Au fur et à mesure que les systèmes et leurs contenus numériques changent, gardez une trace de ces dépendances afin que les intégrations d’entreprise puissent évoluer et, lorsqu’elles ne sont plus nécessaires, être retirées.

Conclusions

Bon nombre de ces concepts sont pertinents pour tout système d’information d’entreprise, mais l’intégration des systèmes d’information géographique d’entreprise comprend des paramètres supplémentaires tels que la corrélation des données géospatiales et la prise en charge des visualisations et des interfaces cartographiques. L’intégration des systèmes ArcGIS à d’autres systèmes d’entreprise permet aux membres d’une organisation de collaborer en bénéficiant d’une meilleure coordination, afin d’appliquer la géographie de manière plus fluide et plus efficace.

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