Pilier de l’intégration

Les systèmes d’entreprise existent rarement indépendamment d’autres composants, car la plupart ont des dépendances clés vis-à-vis d’autres systèmes au sein d’une organisation, tels que la gestion des identités, le stockage des données ou l’analyse. Les systèmes à l’architecture bien pensée sont des systèmes intégrés : ils s’appuient sur des capacités existantes plutôt que de réinventer une fonctionnalité, reconnaissent les points forts d’autres systèmes pour certains processus et se conforment aux normes et aux systèmes d’entreprise existants pour réduire la complexité et encourager des approches prises en charge sécurisées.

ArcGIS a été conçu et structuré pour prendre en charge les objectifs communs d’une intégration facile, d’une interopérabilité étendue basée sur des normes et d’un vaste ensemble d’options d’extensibilité pour les modèles Web, de bureau, mobiles et basés sur un serveur.

L’intégration rassemble souvent les fonctionnalités et les ressources de plusieurs systèmes d’information d’entreprise pour améliorer la productivité de l’organisation. À l’apparition des technologies de l’information, les exigences d’intégration étaient souvent reportées, car elles augmentaient le champ d’application et les coûts des projets de développement. Aujourd’hui, une majorité croissante d’utilisateurs maîtrisent les technologies grand public intégrées. Associée aux pressions financières auxquelles les organisations sont confrontées pour gérer des activités de plus en plus complexes et orchestrées en moins de temps et avec des ressources humaines et techniques limitées, l’intégration d’entreprise permet d’atteindre des résultats stratégiques en changeant la façon dont les collaborateurs travaillent, ce qui permet de créer et de fournir une plus grande valeur commerciale. Une intégration efficace de l’entreprise est la marque d’une transformation numérique réussie.

L’intégration est un terme général qu’il convient de préciser pour pouvoir procéder à la conception en détail. Il est possible de décomposer les types d’intégration en catégories courantes en décrivant l’intégration comme ayant lieu à trois niveaux d’architecture différents :

• Intégration au niveau de la présentation ou de l’application : ce niveau est axé sur l’interaction avec l’utilisateur. L’intégration au niveau de la présentation varie en fonction du type d’application utilisateur choisi (Web, mobile ou de bureau). Ce processus nécessite généralement des charges de travail légères qui sont réactives en quelques secondes pour les utilisateurs.
• Intégration au niveau du service : le niveau de l’application également connu, dans le jargon de l’architecture orientée services, comme le niveau de services, est l’endroit où les données sont traitées et les processus sont orchestrés. Des interactions entre les systèmes se produisent dans ce niveau ; des charges de travail de poids moyen, le contenu contextuel et la logique métier sont coordonnés entre les applications et les données. Les requêtes sont censées être réactives dans un délai de quelques secondes à quelques minutes.
• Intégration au niveau des données : le niveau des données, également appelé niveau de persistance, est l’endroit où les données sont gérées et stockées. Des data stores, des bases de données, des partages de fichiers et des pipelines de données officiels (processus d’ingestion, de transformation, d’enrichissement et de propagation du contenu numérique) sont présents dans ce niveau. Ces processus peuvent être exécutés sur plusieurs systèmes, généralement avec des processus scriptés pour l’extraction, la transformation et le chargement (ETL) du contenu numérique entre les systèmes. Les processus du niveau des données durent généralement quelques minutes, voire quelques heures.

L’article Approches et méthodes d’intégration présente des approches et des options d’intégration supplémentaires. Ces dernières peuvent être utiles lors de l’approche d’intégration d’une nouvelle exigence ou d’un nouveau système afin d’aider à comprendre le niveau de complexité et l’effort potentiel impliqué.